2009 – Burlesque Fairytales – Drame/Thriller, 83 min
Ce film
a comme toile de fond les années 30, donc l’arrivée de la Deuxième Guerre mondiale.
Un groupe d’aristocrate se rend au théâtre sous invitation pour voir Burlesque
Fairytales. Cette pièce en est en fait plutôt cinq qui abordent les thèmes
universels de l’amour, la mort, la perception des autres et de soi, la force
des opposés et la création de la vie. Au départ, les invités se réjouissent des
effets de la pièce mariant danse, magie, théâtre, illusion et autre forme d’art
de scène. Plus le temps passe, plus ils trouvent les effets étranges et viennent
à comprendre que ces actes contiennent plus que ce qui est perceptible au
premier coup d’œil. Ce film est très artsy et pose un regard presque philosophique
sur la façon dont on perçoit notre réalité. Pour un thriller, je trouve que ce fut plutôt long avant qu'on ressente le stress chez les personnages. On n'a commencé à voir les interrogations et l'angoisse qu'après avoir passé le cap des 50 minutes. Sur un film de 83 minutes, c'est énorme! Je
peux par contre dire que le visuel est absolument grandiose! J’ai particulièrement aimé comment nous
passions de voir la pièce sur la scène à vivre le conte de fée comme s’il s’agissait d’un
tout nouveau film. Pas étonnant que ce long métrage ait remporté toute sorte d’honneur au niveau de la cinématographie!
Benedict
Cumberbatch joue le rôle d’Henry Clark, père de trois enfants qui tente, tant
bien que mal, à garder le contrôle sur ceux-ci en attendant l’arrivée de sa
femme. Le retard de celle-ci le rend nerveux et le pousse à questionner
beaucoup plus rapidement que les autres la raison de leur présence à cette étrange
série de pièces. Il sera donc le premier à se rendre compte que quelque chose
cloche… Bien qu’il soit nerveux pour la majorité du film, on le voit prendre
plaisir durant les premiers contes de fée. Les éléments de magie et d’illusion
le fascinent. On le voit donc d’abord stressé, puis il se détend enfin un peu
alors qu’il se laisse emporter par le théâtre, pour enfin devenir anxieux et
craintif pour le bien-être de ceux qui lui sont cher. Autre mention intéressante, le screenshot du
film qui se retrouve ci-dessus le présente en compagnie de la femme qu’il a
récemment épousée et mère de son fils, Sophie Hunter
(je suis presque pas jalouse!). Je serai tellement déçue si leur garçon a un nom
ordinaire!!!
2009 – Creation – Biographie/Drame, 108 min
Je dois admettre que je craignais
ce film. J’avais peur qu’il s’agisse plutôt d’un documentaire alors je
repoussais constamment le moment où j’allais le voir. Je n’avais définitivement
rien à craindre. Loin d’être seulement un long métrage biographique, ce film
raconte l’histoire d’un homme qui est hanté par ses décisions et son passé.
Darwin savait que ses découvertes allaient à l’encontre des enseignements de la
religion et il a longtemps hésité à les publier pour cette raison. Dans
Creation, nous voyons le débat qu’il vit par rapport à la guerre entre science
et religion mais on nous présente aussi le combat qu’un père mène contre la
culpabilité qu’il ressent face au décès de sa première fille, Annie. L’histoire
est racontée de façon intéressante et touchante et le film nous offre aussi de
belles prises de vue du cycle de la vie et de l’évolution.
OK. Dire que je suis fan de Paul
Bettany ne veut plus dire grand-chose à ce point-ci… Suffit de se demander :
« Est-ce que cet acteur est britannique? » et si la réponse est oui,
on peut donc présumer que je suis fan. Je l’ai découvert dans A Knight’s Tale
puis j’ai continué à le remarquer dans A Beautiful Mind, Wimbledon, The Da Vinci Code et dans le Marvel Cinematic
Universe. Il excelle dans le rôle de Charles Darwin et est venu me frappé right
dans les feels à plusieurs reprises. Benedict, lui, incarne le rôle de
son grand ami, Joseph Hooker. Il s’agit d’un rôle de soutien durant lequel il
donnera son appui à Darwin face à la mise à l’écrit de ses découvertes et à se
remettre sur pied quand sa santé lui fera défaut. Je ne pourrais paser sous
silence son terrible facial hair… Pendant ses quelques minutes à l’écran,
c’est tout ce que je voyais. S’en est presque dommage!
2009 – Small Island – TV movie: Drame, 180 min
Un autre film pour lequel je n’avais
pratiquement aucune attente. Sachant très bien qu’il serait long, je craignais
que ce soit un fardeau. Je me suis rassurée en me disant qu’au pire j’y verrais
des paysages jamaïcains et que ça me rappellerait de bons souvenirs. Ce fut le
cas alors qu’on faisait référence à des endroits que j’ai visités et que les
lieux ont encore le même air rustique. Ce film raconte la vie d’Hortence qui
rêve de partir de la Jamaïque pour vivre en Angleterre. On suit aussi, dans la
mère-patrie, la vie de Queenie qui cherche par tous les moyens de demeurer à
Londres plutôt que de retourner vivre sur la ferme familiale. Ces deux femmes durent
se marier pour arriver à leurs fins et se retrouvèrent toutes deux dans un
mariage platonique et sans passion. Ces deux histoires s’entremêlent dû à la
Deuxième Guerre mondiale. Queenie se retrouve seul à Londres avec son beau-père
alors que son mari Bernard est parti au front. Elle ouvrira ses portes pour
loger des combattants et c’est ainsi qu’elle rencontra Michael, l’homme qu’Hortence aime et qu’elle
apprendra elle aussi à aimer. Puis elle rencontra et se liera d’amitié à Gilbert
Joseph, l’homme qu’Hortence mariera. Hortence et Gilbert vivront d’ailleurs
chez Queenie une fois arrivés au Royaume-Uni. (Worst résumé ever? Yeah… pas
évident à décrire de façon brève mais complète!)
Dans ce film, Cumberbatch incarne
le rôle de Bernard, le mari de Queenie. Son rôle était beaucoup plus important
que je croyais au début donc c’était un plus pour l’expérience! Dès les débuts
du film, il est clair qu’il est dévoué à cette femme mais que cette admiration
n’est pas réciproque. Lorsque la tante de Queenie meure, elle accepte d’épouser
Bernard afin d’éviter de retourner à la ferme familiale. Bien que Bernard est
clairement dévoué à elle au début, une fois marié il devient rapidement à l’aise
avec sa position d’homme de la maison. Confortable dans sa routine, il ennuie
la pauvre Queenie qui voit plus grand. Il part à la guerre après qu’elle l’ait confronté
face à son absence d’effort pour supporter la patrie. À son retour, bien plus
tard dans le film, il est un homme changé. Il est rongé par le remord et la
honte. Benedict est, comme toujours, absolument crédible dans son rôle. À
croire qu’il est fait pour jouer des rôles d’époque des Grandes Guerres! Il est
convaincant dans sa volonté de plaire au début puis on apprend à lui en vouloir
de ne pas s’investir plus dans son mariage. À son retour, on croit au choc post-traumatique.
2010 – Four Lions – Comedie/Crime/Drame, 97 min
Cette comédie suit la vie de cinq
(oui cinq) djihadistes qui vivent en Angleterre et désire prendre part à la
guerre de terreur. La prémisse peut sembler lourde mais leur incompétence
absurde rend le tout tordant! Ce qui est le plus agréable, c’est que ce ne sont
pas que les cinq personnages principaux qui font preuve d’un énorme manque de
compétence mais plutôt TOUS les
personnages! Les moments qui m’ont fait le plus rire étaient reliés aux
opérations policières. Ce film est tellement quotable, ça ne fait
presque pas de sens!! (F*ck mini Babybel et la confusion qui règne quant à la différence entre a bear, a wookie et a honey monster m'ont particulièrement fait rire!) Je n’étais pas du tout convaincue et j’ai été
agréablement surprise!
Benedict
n’y occupe qu’un petit rôle, celui de négociateur. Il n’a pas beaucoup plus de
5 minutes de temps d’écran mais oh comme il m’a fait rire! Quand j’ai mentionné
que TOUT LE MONDE est incompétent, il en est un des meilleurs exemples dans ce
film! On peut lire le stress, l’espoir puis la panique se remplacer tour à tour
dans son visage. Brilliant!
2010 –
Van Gogh: Painted with Words – TV movie: Drame, 80 min
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Worst poster ever? Worst poster ever! |
Ce TV movie raconte la
vie difficile qu’a vécue Vincent Van Gogh. Cet artiste n’aura malheureusement
jamais eu la chance de savoir à quel point son art a marqué l’histoire. Ce film
cherche à faire encore plus qu’à parler des réalisations de l’artiste ou de ses
problèmes mentaux, il cherche à représenter les relations que l’homme a
entretenu avec ses proches, tout
particulièrement son frère Théodore qui a été son confident et son plus grand ami.
Ce qui est particulièrement intéressant est que le script de ce film a été
entièrement monté à partir des correspondances que Vincent entretenait avec
Théo ainsi qu’avec ses parents et d’autres artistes. Tout ce qui est dit a
réellement été mis à l’écrit!
Benedict
y incarne le rôle principal, celui de Vincent. Il a été difficile pour moi d’évaluer
sa performance dû à la nature du texte avec lequel il travaillait. La chose qui
m’a le plus frappé est la façon dont les acteurs regardaient directement la
caméra de façon régulière. On n’est tellement pas habitué à ce genre de
faux-pas. Cette technique rendait la performance plus intime. Les textes rendus
n’étaient, après tout, destinés qu’à une seule personne. On peut quand même lire sur l’acteur
la transformation que l’auteur de ces lignes a vécu, donc encore une fois good
job! Van Gogh lui-même a mis sur papier qu’il savait trop bien que son
talent ne serait probablement reconnu qu’une fois décédé. Une ligne dans le
film l’exprime clairement : « People pay a lot for the work when the painter himself is
dead. » J’aimerais que Doctor Who soit vrai et que Vincent, grâce
à la bonté d’Amy, aurait su à quel point ces œuvres sont aujourd’hui reconnues
à travers le monde!
Eh bien ça y est pour la 3e édition de mes compte-rendus! Je me rapproche rapidement du moment où je l'ai enfin découvert. Plus qu'un long métrage avant le début de la première saison de Sherlock! Au moins, des titres qui suivront la télésérie, je n'en aurai vu qu'un.
Durant mon 4e compte-rendu, vous retrouverez:
- Le drame Third Star;
- La première saison de la télésérie Sherlock;
- Le drame biographique The Whistleblower;
- Le thriller d'espionnage Tinker Tailor Soldier Spy; &
- Le drame de guerre War Horse.
À la prochaine!
Shotgun Godin
À la prochaine!
Shotgun Godin
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