C’est drôle comment
les gens (certains là.. pas tous) sont heureux quand la mi-novembre arrive et
pense au temps des fêtes qui approche. On installe les lumières dehors, on
commence (ou finit, ce n’est pas tout le monde qui s’y prend à la dernière
minute non plus) la planification et l’achat des cadeaux, on attend les
premières neiges avec impatience, etc. Généralement, on a l’impression que tout
le monde est de meilleure humeur.
Décembre arrive « enfin ».
Le monde se peut pu. Le rush dans les centres d’achat est parti pour de bon. On
commence déjà à haïr la neige qui nous force à changer nos pneus, à partir plus
tôt pour le travail et à nous habiller en plusieurs épaisseurs. La joie
ressentie en mi/fin-novembre devient un peu moins présente. Elle est encore là,
mais elle est parfois bien cachée…
Et là arrive les deux
dernières semaines avant les fêtes. Le monde entier vire CRAZY! Aller au mall
en soirée ou pendant la weekend?... Plutôt mourir! Les gens sont pressés,
frustrés, stressés… Sont pas parlable quoi! Je le ressens plus que jamais
depuis deux ans puisque je travaille avec le public et ces deux dernières
semaines sont celle où j’ai à dealer avec le plus d’insulte et de criage par la
tête.
![]() |
Alors là... non merci! |
Je ne me plaindrai pas
du fait qu’on a oublié la vraie raison derrière le temps des fêtes. Who cares
about la religion de toute façon. C’était une fête païenne pour se redonner
courage durant les nuits les plus longues de l’année, célébrer le fait que les
jours vont recommencer à allonger anyway. Non, ce qui me fait de la peine c’est
que ce devrait être un temps de réjouissance en bonne compagnie et voilà qu’on
s’arrache les cheveux avant et après cette courte période de joie. Non mais
sérieusement, on se stresse pour être prêt à temps, pour avoir de bons cadeaux
à offrir, pour faire de la bonne bouffe. On passe ces quelques moments en
famille et en amis. Après ça on stress parce qu’on reçoit les factures et on
doit balancer les comptes.
Une à deux semaines de
visites, de partys, de fun ne vaut pas du tout des mois à se casser la tête et
à se faire du sang d’encre. Pourquoi, de nos jours, le bonheur doit-il
obligatoirement être accompagné d’une période d’anxiété? Notre monde ne tourne
pas rond. J’espère que vous êtes en mesure de profiter du temps des fêtes sans
trop souffrir avant et/ou après celui-ci.
Snowgun Godin
No comments:
Post a Comment