Okay… Je ne
peux pas ne pas en parler. Je suis d’ailleurs surprise que j’ai pu me
convaincre d’attendre si tard en novembre pour aborder le sujet. J’ai
instagramer les grands moments de chaque journée mais je veux tout de même en
parler un peu plus sur cette plateforme-ci. J’ai réalisé un rêve cet automne,
ça vaut la peine d’en parler encore et encore mais je vais au moins essayer de
l’aborder sur un autre angle! #SorryNotSorry
D’abord, pourquoi
Londres? Je ne sais pas trop. Mon père y est aller quand j’étais toute jeune et
les photos ont enflammés mon imaginaire. Tous ces magnifiques bâtiments, la
richesse, les couleurs... C’est une ville de toute beauté! L’Angleterre a tellement d’histoire et la nôtre
est entrelacée avec la leur. En vieillissant, et donc en consommant plus de
médias anglophones, j’ai découvert leur accent que j’adore. Puis j’ai vu la
ville dans tellement de films et téléséries. Tout ça ensemble fait que je me
suis rapidement dit que ce serait le premier arrêt que je ferais en voyageant
outre-mer. Oui mes finances en ont pris un sérieux coup à cause de toute sorte
d’imprévu mais non, je ne regretterai jamais cette expérience!
Évidemment,
réaliser un grand rêve comme celui-ci, ça implique un tapon d’émotions, right? Et
tout le monde ici sait très bien que je suis une personne, comment dire, un peu
émotionnelle d’avance…? Ok fine je suis une boule d’émotion sur deux pattes!
Alors une des choses qui s’est produite plus souvent qu’autrement en sol
britannique, c’est que je me mette à pleurer pour des petits riens : Quand
j’ai vu le London Eye pour la 1ère fois à notre arrivée. Quand j’ai
vu le Tower Bridge. Quand j’ai lu l’histoire des deux frères dans la Tower of
London. Dans la cathédrale St-Paul alors que la chorale pratiquait leur chant
*frissons*. À Westminster Abbey quand j’ai vu la tombe du soldat inconnu – L’hommage
est juste trop beau et l’honneur tellement grand! Les larmes me remontent aux
yeux à relire la plaque. Ah j’ai aussi versé des larmes au pub « The World’s
End » parce que tout était juste trop parfait et je ne voulais plus
revenir au Canada. Je ne suis plus trop certaine où le compte s’est rendu mais
c’était pas mal élevé. Je pense au moins à une moyenne de 2-3 fois par jour.

Quelque
chose que j’ai apprécié, c’est l’autonomie qu’on a pu développer très
rapidement dans cette ville. Je croyais à tort que les grands monuments, les
sites touristiques les plus connus, étaient tous dans un même coin de la ville…
Wow! Il fallait vraiment que j’y sois pour me rendre compte à quel point j’étais
wrong! Le système de transport en commun est extrêmement bien développé dans la
ville et est beaucoup plus facile à utiliser qu’on pourrait le croire. Le métro
était un charme! On m’avait dit que c’était complexe et bien différent de ce
que j’avais vu, mais vraiment j’ai trouvé ce système bien plus clair et facile
d’utilisation que ceux de Montréal, Toronto et Boston. Toutes les stations sont
listées sur une affiche afin de te permettre de choisir la bonne plateforme. Y’a
vraiment pas plus simple! Les autobus sont aussi pratiques quoi qu’une chance
qu’Ann Marie avait accès à un dataplan car sans celui-ci on aurait eu un peu
plus de trouble. Autre chose importante, la nourriture était extraordinaire et la booze aussi! On s'est gâté souvent mettons...
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Tout premier Hard Rock Café |
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HAPPY HOUR!! |
Pour une
ville avec une population si importante et une présence touristique
pratiquement ininterrompue, tout est extrêmement propre! Les rues et ruelles, les
stations de métro, les coins touristiques et ceux plus résidentiels. De plus,
bien que les résidents soient ancrés dans leur routine et ne se laisse plus
déranger par les touristes, j’ai trouvé que les gens étaient d’une très grande
gentillesse. Jamais je n’ai ressenti que j’étais en danger, ou que je risquais
qu’on me vol. J’avais un sac à dos sur moi en tout temps et même quand nous
étions parmi des foules, rien ne lui est arrivé. J’avais une ceinture de corps
avec moi que je n’ai jamais porté. On n’est jamais à l’abris de ce genre de
risque mais on m’avait fait croire que c’était la ville des pickpockets. Quelle
ville ne l’est pas? Nous avons été super bien accueillies par les gens qui
travaillaient dans le service à la clientèle un peu partout et plusieurs locaux
m’ont offert leur siège tous en même temps dans les métros lorsqu’ils voyaient
ma canne, démontrant à quel point ils se soucient quand même de leur prochain.
Je me suis sentie chez moi dans cette ville et je peux dire sans crainte que j’aurais
été très confortable d’y faire ma vie!
Pour
terminer ce post qui commence à s’éterniser, je vais y aller avec ce que j’ai
le plus aimé ET ce que j’ai le moins aimé parce qu’on m’a posé la question et j’ai
trouvé que l’exercice était intéressant. On a souvent tendance à ne raconter
que les bons coups mais en quelque part, même le plus beau des voyages aura un
aspect plus faible que les autres.
- Alors
ce que j’ai le plus aimé de ce voyage – à part réaliser un rêve et tomber en
amour avec un pont… Man le Tower Bridge est spectaculaire OK! – je dirais que c’est
la compagnie! Ça va sonner quétaine, parce que ce l’est un peu, mais Ann Marie
était la personne parfaite avec qui faire ce voyage. Nos attitudes YOLO se
complétait bien et on savait respecter les volontés, préférences et le rythme l’une
de l’autre. Pas dû être évident de devoir ralentir à cause de ma blessure,
alors je suis d’autant plus reconnaissante envers elle pour cela. On a ri, on a
bu, on a mangé, on a visité les lieux typiques mais aussi différents. C’était
juste great! J’espère pouvoir voyager de nouveau en ta compagnie!
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YOLO! |
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Blurry photobomb! |
-
Maintenant
ce que j’ai le moins aimé – à part ma blessure au pied parce que ce serait
beaucoup trop facile – c’est le Royal Observatory à Greenwich. C’est l’attraction
que nous avons visiter qui m’a le moins plu. On me l’avait probablement juste
trop hyper pour ce que c’était. Je trouvais la visite difficile à suivre, on ne
savait pas trop par où commencer et où poursuivre. Les expositions sur l’évolution
du calcul du temps et des longitudes et latitudes étaient intéressantes mais
nous n’avions pas le temps de tout voir et lire en plus que c’était crowded. Nous nous sommes tenus sur le
méridien original, pi c’est pas mal ça! Le reste de la visite à Greenwich était
agréable par contre et ce n’était vraiment pas déplaisant non plus. Juste
moins intéressant que tout le reste que nous avons vécu.
Alors la
prochaine étape pour moi est de déterminer ce qui viendra ensuite. Je sais que je
ne ferai pas de gros voyage en 2018 comme je chercherai plutôt à me loger. Ça
me laisse amplement de temps pour planifier le prochain gros voyage. Est-ce que
je retournerai en Europe? Est-ce que ce sera le tour de l’ouest canadien? Pourquoi
ne pas rêver plus gros encore et penser à l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. C’est
ce qu’il y a de plus beau à propos de réaliser un rêve : Tu peux t’en
créer des nouveaux par la suite!
Shotgun Godin
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