Friday 18 August 2017

Vacances semaine 2 - La familia

Alors que la première semaine de mes vacances a été entièrement dédiée à prendre la route avec mes amis, la seconde a été 95% en famille! (Revenez demain pour le 5% qui reste à couvrir!) Après deux mois sans visiter, je suis restée dans la Péninsule pour une semaine entière et je n’ai même pas eu la chance de trouver le temps long.

Je me suis accordée une soirée de repos après mon retour de Nouvelle-Écosse avant de reprendre la route. J’ai fait le calcul, en une semaine j’ai parcouru 3177 km pour un équivalent de 34h09m sur la route. Je le sais, je suis complètement folle! Je voulais par contre arriver à Caraquet à temps pour la course de tacot qui a toujours lieu pour la fête du Nouveau-Brunswick. Mon père participait encore une fois cette année et il avait de la très forte compétition. Tellement forte d’ailleurs qu’il a dû remettre son trophée au maire de Balmoral. Le maire de Bertrand s’est quand même bien battu et a réussi à s’assurer d’une place sur le podium, en 3e position derrière le maire de Paquetville. Ce fut une belle journée et les célébrations en soirée entre les maires occupant les 1ère, 3e et 4e position (celle-ci occupé par le maire d’Atholville) a été très agréable!
Le podium - Photo prise par Le Festival Acadien
On ne peut célébrer à proprement dit sans une bouteille de champagne!
Je n’étais pas la seule personne en visite dans la Péninsule. Ma cousine de Montréal Sylvie était des nôtres pour la semaine avec son conjoint, Richard. On a ri, on a mangé (beaucoup et super bien!), on a chanté (beaucoup MAIS pas toujours bien!), on a célébré ensemble. Ça faisait un bon bout de temps qu’on n’avait pas passé autant de temps ensemble et rencontré Richard fut un vrai plaisir. On va faire un Acadien de lui, ça ne prendra pas de temps! Évidemment, comme on avait de la visite, ma sœur et les enfants étaient du rendez-vous à tous les jours. Ils se sont vraiment bien comportés et étaient très agréable à avoir alentour même si c’était quand même épuisant de les tenir occupés! Mon moment préféré avec tout ce beau monde reste la soirée des feux d’artifice au Carrefour de la Mer. Souper, parade des bateaux, fine pluie et tout un spectacle de pyrotechnie!
Je suis embarquée sur une moto pour la première fois de ma vie!!
On a eu une merveilleuse soirée. Dommage qu'un peu de pluie a décidé de se pointer le nez
À part ça, j’ai quand même pu beaucoup relaxer. Me coucher tôt et me lever tard est un petit plaisir de la vie qui m’a manqué la semaine auparavant! J’ai fait beaucoup de lecture, ben du lavage et j’ai pu relaxé sur la plage en bonne compagnie. J’ai même réussi à me faufiler entre deux rendez-vous pour avoir un massage, quel pur bonheur! Cette deuxième semaine de vacance m’a permis de recharger mes batteries jusqu’à ce que le tout dernier événement vienne les drainer complètement en l’espace de quelques heures. Mon conventum a eu lieu le 12 août, je vous en parlerai plus en détail demain.

Shotgun Godin

Thursday 17 August 2017

Rebâtir mes souvenirs - Cabot Trail 2017

La nature. L’histoire. La mer. Du camping. Il y a tout pour me plaire sur l’Île du Cap Breton. J’ai adoré la première fois que je l’ai visité quand j’étais très jeune. J’ai adoré y retourner en 2013. J’étais extrêmement contente à l’idée d’y retourner au début du mois.
Avant même d’être à proprement dit sur la Cabot Trail, on a été obligé de faire un arrêt imprévu. Une galerie d’art faisait sa promotion à l’aide d’une affiche arborant fièrement un Tardis. Ben voyons! J’ai mal vu certain! J’aurais dû prendre l’affiche en photo puisque Google Street View n’a pas été mis à jour récemment dans cette région. Enfin, c’était bel et bien un endroit en grande partie dédié à Doctor Who et nous sommes donc retourner sur nos pas question d’explorer et de prendre quelques photos.  
Peu de temps après, nous embarquions sur la fameuse Cabot Trail. Les paysages en général sont restés inchangés : La mer à perte de vue, des montagnes aux passages sinueux, les petites communautés tout au long du trajet. C’est DE TOUTE BEAUTÉ! Je suis peut-être rendue vieille et plate mais j’aurais pu passer des heures à Chéticamp à juste regarder le paysage en profitant de la belle température. Je regrette qu’on n’ait pas pu passer plus de temps dans cette charmante petite communauté mais le temps nous pressait. Chéticamp occupe une place toute spéciale dans mon cœur comme elle me rappelle mon petit coin de pays. Y’a des airs de Caraquet dans ce petit village de pêcheur où la mer et ses trésors sont à l’avant plan.
Nous avons pris la route tôt le lendemain pour prendre notre temps en empruntant la Cabot Trail. Il faisait beau conduire, un peu de nuage ici et là et une belle brise pour agrémenter l’expérience. Cette journée consistait en beaucoup de conduite pour qu’on puisse se rendre à la forteresse de Louisbourg à temps pour pouvoir la visiter. À chaque fois que je visite cet endroit, je deviens envahit par tellement d’émotion : de la joie, de la tristesse, de l’admiration, de la curiosité et j’en passe. Nous y avons passé quelques heures mais, honnêtement, pour tout voir en détail il faudrait y être pour une pleine journée. La démonstration de danse traditionnelle était complètement du nouveau pour moi. C’était plaisant de prendre une petite pause pour écouter le clavecin et en apprendre davantage sur les coutumes d’antan.
Notre dernière journée en sol néo-écossais nous a emmener à Baddeck pour visiter le musée d’Alexander Graham Bell. Je dois admettre avoir été très confuse par celui-ci. Je me souviens d’avoir visiter un musée lors de mon premier passage au cap breton mais ce n’était absolument rien comme ce que j’ai eu devant les yeux cette année. Peut-être que, dans le temps, ce que j’ai visité était son ancienne demeure. OU peut-être qu’il y a eu un renouvellement majeur des expositions (genre une nouvelle construction et tout) parce que rien ne ressemblait à ce que ma mémoire m’offre comme visuel. Ce qui m’a plu le plus, c’est qu’on ne se contentait pas de présenter ses exploits et comment il s’est rendu à l’invention du téléphone. Au contraire, ses échecs et inventions qui n’aboutirent à rien était aussi couverte. Sans oublier son amour pour le vol. De grandes machines étaient exposés au sein du musée et des activités interactives, comme la construction de cerf-volant par exemple, était offertes pour plaire aux familles. Peu importe s’il s’agissait d’un musée différent ou de rénovations, la direction qu’a pris cet endroit en est une bonne!
Nous avons ensuite repris la route jusqu’à être de retour chacun chez soi et prendre un repos bien mérité suite à tous ces kilomètres qui furent parcourus en trois petites journées. Ma prochaine fois dans le coin va s’annoncer beaucoup plus relaxe. Définitivement plus de temps à Chéticamp et un stop sur l’Isle-Madame. Un petit tour en voilier avec ma cousine, peut-être!
Shotgun Godin

Tuesday 15 August 2017

Quinzou

C’est une quatrième année pour moi à écrire pour le 15 août. Je viens de retourner dans le passé et lire ce que j’avais écrit par soucis de ne pas trop me répéter. J’y parle beaucoup de l’identité acadienne et de l’importance de l’inclusion. Je crois encore à 100% en tout ce que j’ai écrit, aujourd’hui encore plus que jamais avec tout ce qui se brasse dans le monde. Dans le fond, dans ce blogpost, je vais faire un peu plus d’introspection et déterminer comme mon Acadie a fait de moi qui je suis.
Comme l’Acadie…
Je suis persévérante : L’histoire de l’Acadie en est une de persévérance. Nous étions un peuple obstiné! Je le suis aussi. Quand j’ai une idée dans la tête, je ne l’ai pas dans le pied! Je sais prendre ma place, je connais mes droits, et même si ce serait souvent plus facile d’abandonner, je continue à foncer!
Je suis ouverte sur le monde : Notre histoire nous force à l’être comme notre peuple fut transporter à travers le monde. Nos ancêtres qui ont eu la chance de pouvoir rester durant la déportation ont eu par la suite à accueillir chez eux des Acadiens d’un peu partout lors de leur retour, des Anglais, des Loyalistes, des Canadiens… L’Acadie des Maritimes est empreinte de toutes ces couleurs! On ne peut non plus garder sous silence nos relations d’amitié avec les peuples des Premières Nations. Pour moi, l'Acadie est synonyme d'inclusion et donc, de mon côté, j’essaie de ne pas avoir de préjugés. Je reconnais que tout être humain est né égal et mérite le respect. Je suis pour l’immigration et suis fière qu’on considère mon pays comme étant un havre de paix et de sécurité.
Je suis francophone et fière, mais… : je ne parle pas toujours un français standard. Je m’adapte à mon environnement. Je suis d’autant plus fière d’être bilingue. J’aimerais même être trilingue ou plus encore! Je commence à pouvoir m’exprimer un peu en italien et j’essaie d’apprendre plus de mot japonais aussi, pourquoi pas? Je sais reconnaître que le français est une richesse mais non pas quelque chose qui mérite l’exclusivité. Les gens qui se disent Acadiens mais qui sont aussi élitistes quand vient le temps de parler de la langue de Molière sont dépassés et ne comprennent clairement pas notre histoire. On s’est adapté pour survivre, nous continuons tout simplement à le faire mais en plus on s’exprime haut et fort maintenant en le faisant! Si des acadiennisme existe, c’est que notre langue est imparfaite et ça, bizarrement, ça me rend « Right Fière! » :-p
Je vis sans frontières : L’Acadie est un pays sans frontières définies. On peut être Acadiens dans la Maritimes, dans le reste du pays, en Europe, en Louisiane, ailleurs au États-Unis, ailleurs dans le monde entier! De la même façon, je ne m’arrêterai pas à cause d’une frontière. Je veux voir le monde, en connaître davantage sur les différentes cultures et coutumes. Je refuse de rester sur place et de me contempler le nombril quand il y a tellement de choses à voir et à vivre. Nous sommes sur Terre que pour quelques décennies, aussi bien essayer d’en visiter le plus possible!
Je sais faire la fête! : Quiconque me connaît sait que c’est vrai. C'est en Acadie qu'est né la tradition de l’ordre du bon temps question de remonter le moral des colons au début du XVIIe siècle. L’idée était de se réunir et se divertir avec de la musique, de la bonne bouffe et pourquoi pas une petite boisson! L’Acadie sait encore comment accueillir et fêter comme nulle part ailleurs! Nos « party de cuisine » sont une sorte de légende étrange pour les gens de l’extérieur. J’adore accueillir, j’aime cuisiner en gang et j’aime aussi lever le coude de temps en temps. Pour ça, je suis une Acadienne pure et dure!


Je suis fière de ce que grandir en Acadie m’a permis de devenir et d’accomplir. Je souhaite à tous et à toutes un bon quinzou. Fêter fort! Fêter longtemps! Svp fêtez prudemment!
Shotgun Godin

Monday 14 August 2017

Reprendre le retard

Plus de deux semaines sans avoir écrit. J’ai honnêtement honte! C’est ridicule comment on prend vite des mauvais plis. Pour compenser, j’ai décidé de poster du nouveau contenu à 5 reprises cette semaine (y compris aujourd’hui) avant de revenir à mon horaire régulier.
J'ai été lâche pendant mes vacances, on se le cachera pas!
J’en ai quand même pas mal à dire comme j’ai vécu de superbe moment durant mes deux semaines en vacance. Ce sera évidemment le sujet principal de ces blogposts. Road trip, temps en famille, 10e anniversaire de ma graduation, c’est certain que je couvrirai tout cela en temps et lieu. Il faut aussi par contre que je considère les dates à venir. Demain est une journée spéciale et c’est donc normal que je parlerai de la fête nationale des Acadiens, non?
Les vacances me vont bien je trouve par contre!
Donc c’est tout. Aujourd’hui je vous invite simplement à garder l’œil ouvert car je serai plus active que d’habitude sur mon blogue dans les prochains jours.

Bonne semaine!
Shotgun Godin