Saturday 11 July 2015

Compte-rendu 3/7 - Cumberbatch of Movies

 La troisième édition de mes compte-rendus du #CumberbatchOfMovies project. N'hésitez pas à aller voir les autres blogpost sur le sujet: http://diaryofashotgun.blogspot.ca/2015/05/compte-rendu-17-cumberbatch-of-movies.html et http://diaryofashotgun.blogspot.ca/2015/05/compte-rendu-27-cumberbatch-of-movies.html

2009 – Burlesque Fairytales – Drame/Thriller, 83 min
                Ce film a comme toile de fond les années 30, donc l’arrivée de la Deuxième Guerre mondiale. Un groupe d’aristocrate se rend au théâtre sous invitation pour voir Burlesque Fairytales. Cette pièce en est en fait plutôt cinq qui abordent les thèmes universels de l’amour, la mort, la perception des autres et de soi, la force des opposés et la création de la vie. Au départ, les invités se réjouissent des effets de la pièce mariant danse, magie, théâtre, illusion et autre forme d’art de scène. Plus le temps passe, plus ils trouvent les effets étranges et viennent à comprendre que ces actes contiennent plus que ce qui est perceptible au premier coup d’œil. Ce film est très artsy et pose un regard presque philosophique sur la façon dont on perçoit notre réalité. Pour un thriller, je trouve que ce fut plutôt long avant qu'on ressente le stress chez les personnages. On n'a commencé à voir les interrogations et l'angoisse qu'après avoir passé le cap des 50 minutes. Sur un film de 83 minutes, c'est énorme! Je peux par contre dire que le visuel est absolument grandiose!  J’ai particulièrement aimé comment nous passions de voir la pièce sur la scène à vivre le conte de fée comme s’il s’agissait d’un tout nouveau film. Pas étonnant que ce long métrage ait remporté toute sorte d’honneur au niveau de la cinématographie!  
                Benedict Cumberbatch joue le rôle d’Henry Clark, père de trois enfants qui tente, tant bien que mal, à garder le contrôle sur ceux-ci en attendant l’arrivée de sa femme. Le retard de celle-ci le rend nerveux et le pousse à questionner beaucoup plus rapidement que les autres la raison de leur présence à cette étrange série de pièces. Il sera donc le premier à se rendre compte que quelque chose cloche… Bien qu’il soit nerveux pour la majorité du film, on le voit prendre plaisir durant les premiers contes de fée. Les éléments de magie et d’illusion le fascinent. On le voit donc d’abord stressé, puis il se détend enfin un peu alors qu’il se laisse emporter par le théâtre, pour enfin devenir anxieux et craintif pour le bien-être de ceux qui lui sont cher. Autre mention intéressante, le screenshot du film qui se retrouve ci-dessus le présente en compagnie de la femme qu’il a récemment épousée et mère de son fils, Sophie Hunter (je suis presque pas jalouse!). Je serai tellement déçue si leur garçon a un nom ordinaire!!!

2009 – Creation – Biographie/Drame, 108 min
Je dois admettre que je craignais ce film. J’avais peur qu’il s’agisse plutôt d’un documentaire alors je repoussais constamment le moment où j’allais le voir. Je n’avais définitivement rien à craindre. Loin d’être seulement un long métrage biographique, ce film raconte l’histoire d’un homme qui est hanté par ses décisions et son passé. Darwin savait que ses découvertes allaient à l’encontre des enseignements de la religion et il a longtemps hésité à les publier pour cette raison. Dans Creation, nous voyons le débat qu’il vit par rapport à la guerre entre science et religion mais on nous présente aussi le combat qu’un père mène contre la culpabilité qu’il ressent face au décès de sa première fille, Annie. L’histoire est racontée de façon intéressante et touchante et le film nous offre aussi de belles prises de vue du cycle de la vie et de l’évolution.
OK. Dire que je suis fan de Paul Bettany ne veut plus dire grand-chose à ce point-ci… Suffit de se demander : « Est-ce que cet acteur est britannique? » et si la réponse est oui, on peut donc présumer que je suis fan. Je l’ai découvert dans A Knight’s Tale puis j’ai continué à le remarquer dans A Beautiful Mind, Wimbledon, The Da Vinci Code et dans le Marvel Cinematic Universe. Il excelle dans le rôle de Charles Darwin et est venu me frappé right dans les feels à plusieurs reprises. Benedict, lui, incarne le rôle de son grand ami, Joseph Hooker. Il s’agit d’un rôle de soutien durant lequel il donnera son appui à Darwin face à la mise à l’écrit de ses découvertes et à se remettre sur pied quand sa santé lui fera défaut. Je ne pourrais paser sous silence son terrible facial hair… Pendant ses quelques minutes à l’écran, c’est tout ce que je voyais. S’en est presque dommage!

2009 – Small Island – TV movie: Drame, 180 min
Un autre film pour lequel je n’avais pratiquement aucune attente. Sachant très bien qu’il serait long, je craignais que ce soit un fardeau. Je me suis rassurée en me disant qu’au pire j’y verrais des paysages jamaïcains et que ça me rappellerait de bons souvenirs. Ce fut le cas alors qu’on faisait référence à des endroits que j’ai visités et que les lieux ont encore le même air rustique. Ce film raconte la vie d’Hortence qui rêve de partir de la Jamaïque pour vivre en Angleterre. On suit aussi, dans la mère-patrie, la vie de Queenie qui cherche par tous les moyens de demeurer à Londres plutôt que de retourner vivre sur la ferme familiale. Ces deux femmes durent se marier pour arriver à leurs fins et se retrouvèrent toutes deux dans un mariage platonique et sans passion. Ces deux histoires s’entremêlent dû à la Deuxième Guerre mondiale. Queenie se retrouve seul à Londres avec son beau-père alors que son mari Bernard est parti au front. Elle ouvrira ses portes pour loger des combattants et c’est ainsi qu’elle rencontra  Michael, l’homme qu’Hortence aime et qu’elle apprendra elle aussi à aimer. Puis elle rencontra et se liera d’amitié à Gilbert Joseph, l’homme qu’Hortence mariera. Hortence et Gilbert vivront d’ailleurs chez Queenie une fois arrivés au Royaume-Uni. (Worst résumé ever? Yeah… pas évident à décrire de façon brève mais complète!)
Dans ce film, Cumberbatch incarne le rôle de Bernard, le mari de Queenie. Son rôle était beaucoup plus important que je croyais au début donc c’était un plus pour l’expérience! Dès les débuts du film, il est clair qu’il est dévoué à cette femme mais que cette admiration n’est pas réciproque. Lorsque la tante de Queenie meure, elle accepte d’épouser Bernard afin d’éviter de retourner à la ferme familiale. Bien que Bernard est clairement dévoué à elle au début, une fois marié il devient rapidement à l’aise avec sa position d’homme de la maison. Confortable dans sa routine, il ennuie la pauvre Queenie qui voit plus grand. Il part à la guerre après qu’elle l’ait confronté face à son absence d’effort pour supporter la patrie. À son retour, bien plus tard dans le film, il est un homme changé. Il est rongé par le remord et la honte. Benedict est, comme toujours, absolument crédible dans son rôle. À croire qu’il est fait pour jouer des rôles d’époque des Grandes Guerres! Il est convaincant dans sa volonté de plaire au début puis on apprend à lui en vouloir de ne pas s’investir plus dans son mariage. À son retour, on croit au choc post-traumatique.

2010 – Four Lions – Comedie/Crime/Drame, 97 min
Cette comédie suit la vie de cinq (oui cinq) djihadistes qui vivent en Angleterre et désire prendre part à la guerre de terreur. La prémisse peut sembler lourde mais leur incompétence absurde rend le tout tordant! Ce qui est le plus agréable, c’est que ce ne sont pas que les cinq personnages principaux qui font preuve d’un énorme manque de compétence  mais plutôt TOUS les personnages! Les moments qui m’ont fait le plus rire étaient reliés aux opérations policières. Ce film est tellement quotable, ça ne fait presque pas de sens!! (F*ck mini Babybel et la confusion qui règne quant à la différence entre a bear, a wookie et a honey monster m'ont particulièrement fait rire!) Je n’étais pas du tout convaincue et j’ai été agréablement surprise!
                Benedict n’y occupe qu’un petit rôle, celui de négociateur. Il n’a pas beaucoup plus de 5 minutes de temps d’écran mais oh comme il m’a fait rire! Quand j’ai mentionné que TOUT LE MONDE est incompétent, il en est un des meilleurs exemples dans ce film! On peut lire le stress, l’espoir puis la panique se remplacer tour à tour dans son visage. Brilliant!

2010 – Van Gogh: Painted with Words – TV movie: Drame, 80 min
Worst poster ever? Worst poster ever!
                Ce TV movie raconte la vie difficile qu’a vécue Vincent Van Gogh. Cet artiste n’aura malheureusement jamais eu la chance de savoir à quel point son art a marqué l’histoire. Ce film cherche à faire encore plus qu’à parler des réalisations de l’artiste ou de ses problèmes mentaux, il cherche à représenter les relations que l’homme a entretenu avec ses proches, tout particulièrement son frère Théodore qui a été son confident et son plus grand ami. Ce qui est particulièrement intéressant est que le script de ce film a été entièrement monté à partir des correspondances que Vincent entretenait avec Théo ainsi qu’avec ses parents et d’autres artistes. Tout ce qui est dit a réellement été mis à l’écrit!

                Benedict y incarne le rôle principal, celui de Vincent. Il a été difficile pour moi d’évaluer sa performance dû à la nature du texte avec lequel il travaillait. La chose qui m’a le plus frappé est la façon dont les acteurs regardaient directement la caméra de façon régulière. On n’est tellement pas habitué à ce genre de faux-pas. Cette technique rendait la performance plus intime. Les textes rendus n’étaient, après tout, destinés qu’à une seule personne. On peut quand même lire sur l’acteur la transformation que l’auteur de ces lignes a vécu, donc encore une fois good job! Van Gogh lui-même a mis sur papier qu’il savait trop bien que son talent ne serait probablement reconnu qu’une fois décédé. Une ligne dans le film l’exprime clairement : « People pay a lot for the work when the painter himself is dead. » J’aimerais que Doctor Who soit vrai et que Vincent, grâce à la bonté d’Amy, aurait su à quel point ces œuvres sont aujourd’hui reconnues à travers le monde!


Eh bien ça y est pour la 3e édition de mes compte-rendus! Je me rapproche rapidement du moment où je l'ai enfin découvert. Plus qu'un long métrage avant le début de la première saison de Sherlock! Au moins, des titres qui suivront la télésérie, je n'en aurai vu qu'un.

Durant mon 4e compte-rendu, vous retrouverez:
- Le drame Third Star;
- La première saison de la télésérie Sherlock;
- Le drame biographique The Whistleblower;
- Le thriller d'espionnage Tinker Tailor Soldier Spy; &
- Le drame de guerre War Horse.

À la prochaine!
Shotgun Godin

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