D’abord, je me dois de spécifier que j’ai décidé de modifier
le format de ce blogue de façon officielle et permanente. Le changement s’est
fait de lui-même de toute façon car il est plus adapté à mon horaire changeant.
Depuis quelques semaines, j’ai publié mes articles les mardis et samedis au
lieu de mon format de base qui était lundis et vendredis. Pour ce qui est du
moment de parution dans la journée, je ne peux rien promettre. Je préfère que
mon blogue soit updaté en avant-midi mais il arrivera, à l’occasion, que le
tout apparaisse en soirée. La « promotion » demeurera la même au
niveau des médias sociaux. Maintenant que cette parenthèse est terminée,
entrons dans le vif du sujet!
Avec ma recherche d’emploi continue, j’ai eu à vivre l’une
des situations les plus stressantes auxquelles j’ai eu à faire face : Les
entrevues! Ça peut avoir l’air niaiseux juste de même mais, honnêtement, les
entrevues me stressent énormément. Il y a quelque chose d’embêtant à devoir se
présenter devant des inconnus qui vont scruter à la loupe ton parcours
professionnel et te juger par rapport à celui-ci pour savoir si tu mérites ou
non une place dans leur équipe. En plus, jusqu’à très récemment, je n’avais
pratiquement aucune expérience en la matière.
Suis-je la seule qui trouve ça intimidant? |
Quand j’étais plus jeune, durant mon secondaire, j’ai eu
trois emplois d’été différents. Le premier : dame de compagnie. J’étais
payée 25,00$ par nuit pour dormir chez une personne âgée autonome. Comment j’ai
eu la job? Ma mère connaissait la fille
de cette dame âgée, tout simplement. Comme deuxième emploi, j’étais guide-interprète
au Musée des Papes de Grande-Anse pour
deux années consécutives. Comment j’ai eu ce nouvel emploi? Lester Young
connaissait bien mon père et, en plus, ma sœur avait déjà eu le même emploi
avant moi. J’ai eu mon troisième emploi chez Tim Horton’s. Encore une fois, ma sœur
et ma mère y avaient toutes deux travaillé auparavant. Quand j’ai appliqué, on m’a contacté pour une
entrevue. Je me suis assise avec le propriétaire et il m’a posé deux questions :
-« Es-tu du genre à t’oublier sur une plage quand tu devrais travailler à
la place? »… Euh, non… -« Quand est-ce que tu es prête à commencer? »
Toute une entrevue right? Vous comprendrez donc d’où vient mon manque d’expérience.
Depuis la fin de mon parcours universitaire, je n’ai été
retenue que pour quatre entrevues. Trois d’entre elles n’ont rien donné, j’aurai
bientôt des nouvelles de la quatrième. Chaque fois, je me suis préparée en
recherchant des infos sur la position, sur les projets que la compagnie ou l’organisme
entreprend, etc. Ce n’est pas cette partie qui me stresse. C’est être capable
de me vendre. Je n’aime pas me vanter. Ça me dérange profondément. Pourtant, je
sais que si je ne vends pas ma salade, je n’obtiendrai pas l’emploi. Je crois
avoir réussi à me faire valoir à chacune des occasions, mais ça n’a quand même
pas été suffisant. Comme je n’ai pas beaucoup d’expériences de travail stable,
c’est difficile pour moi de donner des exemples d’expériences vécues. Je ne
peux pas en inventer non plus… Tant qu’on ne me donnera pas ma chance, comment
je pourrai acquérir de telles expériences? Je suis prise dans le même cercle
vicieux que bien trop de jeunes professionnels.
Essayer de répondre à leur question sans un tas d'expérience dans ton background devient toute une gymnastique mentale. |
En attendant, le stress a diminué. J’ai fait ce que j’avais
à faire durant mon entrevue lundi dernier, enfin je crois. Ne reste plus qu’à attendre les
résultats. Je voudrais être optimiste mais combien de fois est-ce que j’ai été
déçue. Je ne perds pas espoir par contre! Je me le souhaite car je le veux et j’en
ai surtout besoin. Je vous tiens au courant ;-)
Shotgun Godin
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