Tuesday 18 November 2014

Une entrevue: L'horreur!!

D’abord, je me dois de spécifier que j’ai décidé de modifier le format de ce blogue de façon officielle et permanente. Le changement s’est fait de lui-même de toute façon car il est plus adapté à mon horaire changeant. Depuis quelques semaines, j’ai publié mes articles les mardis et samedis au lieu de mon format de base qui était lundis et vendredis. Pour ce qui est du moment de parution dans la journée, je ne peux rien promettre. Je préfère que mon blogue soit updaté en avant-midi mais il arrivera, à l’occasion, que le tout apparaisse en soirée. La « promotion » demeurera la même au niveau des médias sociaux. Maintenant que cette parenthèse est terminée, entrons dans le vif du sujet!

Avec ma recherche d’emploi continue, j’ai eu à vivre l’une des situations les plus stressantes auxquelles j’ai eu à faire face : Les entrevues! Ça peut avoir l’air niaiseux juste de même mais, honnêtement, les entrevues me stressent énormément. Il y a quelque chose d’embêtant à devoir se présenter devant des inconnus qui vont scruter à la loupe ton parcours professionnel et te juger par rapport à celui-ci pour savoir si tu mérites ou non une place dans leur équipe. En plus, jusqu’à très récemment, je n’avais pratiquement aucune expérience en la matière.

Suis-je la seule qui trouve ça intimidant?

Quand j’étais plus jeune, durant mon secondaire, j’ai eu trois emplois d’été différents. Le premier : dame de compagnie. J’étais payée 25,00$ par nuit pour dormir chez une personne âgée autonome. Comment j’ai eu la job? Ma mère connaissait la fille de cette dame âgée, tout simplement. Comme deuxième emploi, j’étais guide-interprète au Musée des Papes de Grande-Anse pour deux années consécutives. Comment j’ai eu ce nouvel emploi? Lester Young connaissait bien mon père et, en plus, ma sœur avait déjà eu le même emploi avant moi. J’ai eu mon troisième emploi chez Tim Horton’s. Encore une fois, ma sœur et ma mère y avaient toutes deux travaillé auparavant. Quand j’ai appliqué, on m’a contacté pour une entrevue. Je me suis assise avec le propriétaire et il m’a posé deux questions : -« Es-tu du genre à t’oublier sur une plage quand tu devrais travailler à la place? »… Euh, non… -« Quand est-ce que tu es prête à commencer? » Toute une entrevue right? Vous comprendrez donc d’où vient mon manque d’expérience.

Depuis la fin de mon parcours universitaire, je n’ai été retenue que pour quatre entrevues. Trois d’entre elles n’ont rien donné, j’aurai bientôt des nouvelles de la quatrième. Chaque fois, je me suis préparée en recherchant des infos sur la position, sur les projets que la compagnie ou l’organisme entreprend, etc. Ce n’est pas cette partie qui me stresse. C’est être capable de me vendre. Je n’aime pas me vanter. Ça me dérange profondément. Pourtant, je sais que si je ne vends pas ma salade, je n’obtiendrai pas l’emploi. Je crois avoir réussi à me faire valoir à chacune des occasions, mais ça n’a quand même pas été suffisant. Comme je n’ai pas beaucoup d’expériences de travail stable, c’est difficile pour moi de donner des exemples d’expériences vécues. Je ne peux pas en inventer non plus… Tant qu’on ne me donnera pas ma chance, comment je pourrai acquérir de telles expériences? Je suis prise dans le même cercle vicieux que bien trop de jeunes professionnels.

Essayer de répondre à leur question sans un tas d'expérience dans ton background devient toute une gymnastique mentale.

En attendant, le stress a diminué. J’ai fait ce que j’avais à faire durant mon entrevue lundi dernier, enfin je crois. Ne reste plus qu’à attendre les résultats. Je voudrais être optimiste mais combien de fois est-ce que j’ai été déçue. Je ne perds pas espoir par contre! Je me le souhaite car je le veux et j’en ai surtout besoin. Je vous tiens au courant ;-)

Shotgun Godin

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